Nouveau-né : comment réussir une garde partagée ?

Par on 2020-10-01

En France, environ 360 couples divorcent en un jour. Dans la moitié de ces cas de séparation, l’éducation d’un enfant mineur se retrouve en jeu. Cela oblige donc les parents à exercer une garde alternée.

Bien entendu, la loi prévoit depuis 2002, la résidence alternée de l’enfant. Cependant, les parents éprouvent des difficultés à rendre ce mode de garde épanouissant pour l’enfant, plus encore si ce dernier est un nouveau-né. Une telle difficulté tient essentiellement au fait qu’ils ignorent comment établir un certain équilibre dans la garde. Découvrez donc dans cet article des astuces pour réussir la garde alternée de votre bébé.

Le résultat d’une décision conjointe des deux parents

Il n’est pas nécessaire pour les coparents de passer devant un juge avant d’avoir une idée de comment réussir une garde alternée. Si la loi a instauré le passage devant le juge, c’est parce que les coparents ont parfois du mal à se décider entre eux. Toutefois, tant qu’ils arrivent à prendre entre eux une décision conjointe quant aux modalités de l’alternance, le problème est résolu. Il leur suffit de s’organiser pour la mise en place de la garde.

Toutefois, quelle que soit l’organisation de la garde, elle doit essentiellement viser les intérêts de l’enfant. Pour cela, une place en crèche semble une meilleure option pour préserver les intérêts du nouveau-né. Dans tous les cas, dès lors que l’arrangement est fait, il est important qu’il soit transcrit dans les moindres détails. Suite à la transcription, les coparents doivent sceller un tel accord en y apposant chacun leurs signatures respectives.

Préserver l’équilibre de l’enfant

Les besoins ainsi que la personnalité du nouveau-né sont appelés à muer au fil des années. Cela étant, les parents doivent penser au bout d’un certain temps à instaurer une flexibilité dans le mode de garde. Autrement dit, ils doivent faire en sorte que la garde devienne moins rigide. Pour cela, ils doivent en modifier les modalités.

À vrai dire, même s’ils ont obtenu une place en crèche pour l’enfant, il lui faut passer des temps équivalents chez les deux parents. Il est évident que de telles modifications pourraient engendrer des malentendus à l’avenir. Mais les parents ont la possibilité de l’éviter. Il leur suffit d’homologuer leur convention devant le juge aux affaires familiales. Par ailleurs, les parents doivent s’assurer du fait que l’enfant ressente un sentiment de complémentarité entre ses deux foyers.

Tenir compte de l’âge de l’enfant

La garde alternée vise avant tout à préserver l’équilibre de l’enfant. Le maintien d’un tel équilibre ne nécessite pas toujours que l’enfant passe le même nombre de jours chez chacun des parents. De fait, une garde équitable peut parfois s’avérer moins profitable pour ce dernier.

Les nourrissons par exemple sont en général gardés par leurs mères. En effet, on estime que la mère peut mieux en prendre soin. Cependant, cela n’empêche pas que le père passe de temps en temps prendre l’enfant afin qu’ils passent un peu de temps ensemble. Le plus important, c’est d’éviter que l’enfant ne rompe les liens avec l’un de ses parents ou qu’il ne perde son affection.

Prendre en compte les besoins fondamentaux de l’enfant

L’un des facteurs justifiant l’organisation de la résidence alternée est que le nouveau-né puisse bénéficier de l’amour de ses deux parents. Il faut que son quotidien se passe dans un cadre qui lui procure une bonne sécurité. En effet, il a essentiellement besoin de repères solides, lesquels ne peuvent être favorisés que par son environnement.

Pour cela, les parents doivent s’arranger pour que sa routine soit plus ou moins la même des deux côtés. Il ne faudrait pas que l’un des parents tolère à l’enfant quelques excès tandis que l’autre les interdit. Ce sont là des facteurs susceptibles de nuire à l’éducation de ce dernier. Pour cela, les deux parents doivent faire en sorte d’inculquer à l’enfant une éducation plus ou moins similaire. Pour raisons professionnelles, ils peuvent aussi envisager de lui trouver une place en crèche pendant les heures du travail.