Tout savoir sur l’odorat des chiens

L’odorat du chien fait partie des odorats les plus développés du règne animal. Cela explique l’usage des chiens dans de nombreux domaines comme la chasse ou les enquêtes policières. Mais que savoir concrètement au sujet d’un tel odorat ?

Fonctionnement de l’odorat du chien

L’odorat du chien est plus développé que celui de l’être humain. Cette sensibilité lui permet ainsi de déceler tout type d’odeur, à savoir : celle de son maître, des autres races d’animaux et des objets. Mais l’odeur qu’il perçoit le plus est celle de ses nourritures préférées telles que la croquette sans cereales Ultra Premium Direct.

Dès qu’il perçoit une odeur, le chien se met à la renifler à travers une série d’inspirations et d’expirations. Cela lui permet de mieux apprécier les molécules odorantes qui finissent par être absorbées par les cellules de la muqueuse olfactive située dans ses narines. Lesdites molécules sont ensuite convoyées vers les neurones. Ce sont ces dernières qui analysent et interprètent l’odeur puis la transmettent au cerveau. Ce n’est qu’à partir de cet instant que le chien peut la reconnaître.

Tous les chiens ne disposent cependant pas des mêmes capacités olfactives. Les chiens au museau aplati, encore appelé brachycéphale, disposent d’un odorat moins développé que ceux au museau plus long.

L’anatomie du nez du chien

Si les chiens disposent d’un odorat autant développé, cela s’explique par l’anatomie de leur nez. Ce dernier est composé de trois principaux éléments. En premier, la truffe qui constitue l’élément externe et visible du nez. Elle est composée de deux narines par lesquelles sont aspirées les odeurs. À l’intérieur des narines se trouve la muqueuse olfactive composée d’environ 200 millions de récepteurs olfactifs. Pour comparaison, l’être humain n’en possède que 5 millions.

Le dernier constituant de l’anatomie du nez des chiens est l’organe de voméronasal communément appelé organe de Jacobson. Il est situé à l’arrière des incisives au-dessus du palais et est responsable de la détection des phéromones.

Les odeurs que le chien aime ou déteste

Au même titre que les humains, les chiens détestent certaines odeurs et en apprécient d’autres.

Les odeurs familières

Les odeurs que les chiens apprécient sont naturellement celles qu’ils connaissent et qui sont associées à des êtres ou objets familiers. Ainsi, les chiens adorent l’odeur de leurs maîtres ainsi que celle de leur environnement immédiat. Comme énoncé précédemment, ces canidés adorent surtout l’odeur de la nourriture, dont celle de croquette sans cereales, du fromage fort et du poisson. Les chiens affectionnent également l’odeur de la viande ou de poissons avariés. Cela s’explique par leur nature animale.

Les odeurs inconnues et anxiogènes

Les odeurs que les chiens apprécient le moins sont celles inconnues et surtout de nature anxiogène, c’est-à-dire qui suscitent l’inquiétude et l’angoisse. Les chiens n’apprécient pas ainsi les odeurs présentes dans un cabinet vétérinaire, les odeurs des médicaments et d’autres produits chimiques. Les chiens détestent également l’odeur de certains fruits, notamment celle des agrumes (orange, citron) ainsi que celle de certains liquides comme le vinaigre.

Les troubles de l’odorat du chien

Bien qu’il soit super développé, l’odorat du chien voit ses performances réduites du fait de certaines bactéries, substances et situations. Il s’agit du virus parainfluenza occasionnant le syndrome de la toux de chenil qui se manifeste par des toux et des vomissements. Viennent ensuite les conditions météorologiques (vents forts, températures extrêmes, etc.) qui assèchent la muqueuse olfactive. Concernant les substances, il s’agit notamment de la fumée de tabac, de l’odeur du chlore et de l’ammoniac présent dans certains produits d’entretien.

En somme, les chiens apparaissent comme des créatures fascinantes de par leur odorat super développé. Il peut cependant être affaibli par certains microbes et situations, d’où le respect de certaines précautions. Il existe également de nombreuses astuces comme les promenades régulières qui permettent de le renforcer.